Les horloges comtoises représentent à elles seules des générations de familles et tout un mode de vie. Du haut de leur cadran, elles ont vu tant de joies familiales, de moments difficiles et si elles avaient la capacité de raconter l'histoire plutôt que de la sonner, nous ne serions pas au bout de nos peines ! Tant et tant de choses se sont déroulées dans ces cuisines de campagne, dans ces corps de ferme ou dans les appartements citadins.
Qui ne connaît pas l’horloge comtoise ?
Il fut une époque où tout foyer français possédait une comtoise, élément de décoration d’intérieur et instrument de mesure du temps. Elles trônaient fièrement dans toutes les salles à manger et apportaient une atmosphère chaleureuse dans les maisons et les appartements. On dirait même que la comtoise ressemble à un personnage à part entière qui fait partie intégrante de la famille ! Des horloges anciennes franc-comtoises de famille qui rappellent tant de souvenirs d'enfances, là au coin de la cheminée ou autour de la grande table sont effectivement des meubles emblématiques de la tradition horlogère.
A l'endroit même où l'on fêtait les blés, les épousailles, les baptêmes et tant d'autres circonstances, elles étaient toutes rythmées par le tintement de la mécanique de la comtoise, la cadence du balancier et de sa sonnerie tellement attachante ! Les battements de ces horloges résonnent en nous comme des « madeleines de Proust » qui nous renvoient à notre enfance.
Que devient la comtoise aujourd’hui ?
Après une période d’accalmie, les horloges comtoises sont devenues si populaires de nos jours que les collectionneurs se les arrachent à prix d'or. Parfois rehaussées d’ornements précieux, enrichies de sonneries supplémentaires ou indiquant les phases de lune et le calendrier, la comtoise a évolué avec le temps, les goûts et les tendances de la décoration. Elles ont même été revisitées avec des matériaux plus modernes tels que l’acier inoxydable. Les fabricants ont également développé des modèles de pendules mécaniques calquées sur les mécanismes de la comtoise, qui s’accrochent au mur, déshabillés de sa caisse en bois.